Tenir un blog, c'est-à-dire tenir une rubrique régulière, est une discipline à laquelle je n'ai pas su me contraindre.
Humain, trop humain que ce divorce entre ce qui est voulu et ce qui est tenu. Ici, vous l'avez remarqué, on veut et tient ( + ou -) pendant les vacances d'été, et on laisse filer lorsque la pression professionnelle devient permanente.
Pourtant la réflexion écrite régulière est une perspective à laquelle je ne veux pas renoncer.
C'est un besoin de tout homme que la pause, plutôt quotidienne et vespérale, qui met entre parenthèse l'action pour essayer de considérer les événements en perspective, et clarifier le sens de ce qu'on a fait et de ce que l'on a à faire. Et c'est une condition liée à l'activisme fébrile du monde contemporain que de ne laisser que les vacances d'été pour une telle pause.
Mais il faut résister au courant. Être libre, n'est-ce pas d'abord maîtriser son temps ? Inscrire son propre rythme de vie dans le monde ?
Mais, après tout, pourquoi ne pas faire un simple examen de conscience – tout intérieur à soi – à la manière des Stoïciens ?
Il s'agit ici de penser notre humanité dans sa résonance avec l'actualité. Or la pensée philosophique fait fond sur l'universalité de la condition humaine.
Hommage à Internet et à ce blog de donner une possibilité de concrétisation de cette universalité : en écrivant ici ce qui me soutient et ce que je vise (sans peut-être toujours l'atteindre) c'est vous qui vivez les mêmes problèmes de l'humaine condition.
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