Feu vert pour les grandes tours dans Paris
Ce titre d'un article du Monde mérite que l'on prenne un peu de recul sur une manière contemporaine de faire des choix qui engagent l'avenir à long terme.
Il est probable qu'une tour est assez aisée à construire, et pas uniquement parce que les techniques sont tout à fait maîtrisées. Parlez-en avec votre psychanalyste ! Il peut y avoir un caractère jubilatoire de se sentir responsable de cette érection qui s'impose désormais dans les champs de vision.
Il est aussi certain que les tours sont très, très délicates à détruire.
Mais quel projet d'érection prend-il en compte, ou même seulement évoque-t-il, les modalités de la destruction ?
Une implosion d'une tour de 180 mètres de haut, ça donne quoi ?
On a une petite idée... des nuages de poussières et des tonnes de gravats, non ? Grâce à Al Qaïda !
On pense implicitement : ça ne nous concerne pas, ce sera pas notre problème, c'est trop lointain.
Mais il n'y aura pas toujours des "Al Qaïda" pour faire le travail !
D'ailleurs, ce n'est pas du tout souhaitable !
Comment réfléchir au moindre impact que nous pourrions avoir sur l'environnement ? J'avais vu des reportage sur des architectes qui travaillent dans ce sens.... avec d'autres matériaux, notamment des matériaux n'ayant pas une durée de vie trop longue ... et s'inspirant de formes trouvées dans la nature, c'était extraordinaire !
RépondreSupprimerD'un autre côté, l'avantage des Tours est de n'avoir pas un gros impact au sol ... il paraît qu'il est beaucoup plus écologique d'habiter en appartement qu'en villa. Certes les tours sont un moyen de montrer et d'imposer sa supériorité économique (voir la construction de ces immeubles à Dubaï par exemple !). Tout cela est quand même assez complexe et contradictoire... je m'interroge