– L’anti-somnambulique
(a-s) : L’obligation du port d’un masque sanitaire dans l’espace public
est-elle acceptable ? On n’abordera valablement cette question qu’en se
situant au-delà des oppositions à l’emporte-pièce – ce que j’ai appelé
les yakassements.
Il me semble que la question ouvre à une réflexion intéressante à
condition qu’elle soit bien posée. Qu’est-ce qui va aujourd’hui dans le
sens du Bien Commun ? Est-ce cette obligation du port du masque qui
freine la propagation du virus ? Ou n’est-ce pas plutôt la préservation
de rapports pleinement humains, ceux par lesquels on peut se dévisager ?
– L’interlocuteur
: Personnellement, je pense que c’est la seconde alternative :
préserver nos relations humaines.
– (a-s) :
Fort bien, mais préserver nos relations humaines présuppose la
possibilité de relations tout court, c’est-à-dire, en cas de situation
d’urgence sanitaire comme par cette épidémie mortelle, de se prémunir
contre ce qui peut apporter la maladie et la mort.
– D’aucuns
disent qu’il ne faut pas s’empêcher de vivre pour ne pas mourir,
puisque, de toutes façons, on est destinés à mourir !
– (a-s) :
Oui, mais la mort est plus ou moins proche, en fonction de plusieurs
facteurs, mais tout particulièrement en fonction de l’âge. N’est-ce pas
ceux qui se sentent le plus éloignés de la mort qui disent le plus
volontiers cela ?
– C’est vrai
… ce sont surtout les jeunes.
– (a-s) :
Va-t-on dire que, selon qu’on soit plus ou moins personnellement
concerné par l’urgence sanitaire, on va prendre position pour ou contre
le port du masque ?
– De fait,
c’est un peu ça, non ?
– (a-s) :
Peut-être. Mais alors on a perdu notre question de départ !
– Heu…!
– (a-s) : Je
te rappelle qu’il s’agissait de décider où est la Bien Commun ?
– Oui, tu as
raison. Ce qu’on cherche, c’est une réponse commune, quelle que soit sa
situation particulière.
– (a-s) : Et
crois-tu que c’est possible ?
– Heu… pas
sûr…
– (a-s) :
Veux-tu dire que, parce que les intérêts divergent toujours, il est
impossible de se mettre d’accord sur le Bien Commun, et donc qu’il faut
l’autorité d’un État avec sa police pour l’imposer ?
– Peut-être …
– (a-s) :
Mais par quelle magie, les individus qui ont accédé au pouvoir d’État
auraient-ils le savoir du Bien Commun ?
– Hé bien il
semble que, dès lors qu’ils tiennent compte des rapports de force dans
la société pour imposer les règles qui vont susciter le moins de
résistances, ils pensent gouverner selon le Bien Commun.
– (a-s) :
Franchement, penses-tu qu’un consensus social qui consacre des rapports
de force soit encore un « Bien Commun » ?
– Euh… oui
si ça maintien un état de paix.
– (a-s) :
Quel paix ? Car il faut voir ce qu’elle présuppose : des épreuves de
forces, pour montrer qu’on est plus fort que l’autre, lesquelles
peuvent toujours dégénérer en conflits ouverts, et des sacrifiés, ceux
qui, en fonction d’une situation qui le plus souvent leur échappe, ne
peuvent se faire valoir au concours de musculation. Ce serait donc une
société injuste et porteuse d’une violence endémique. Est-ce une telle
société que vise le Bien Commun ?
– Non ! Et
pourtant n’est-ce pas un peu notre société ?
– (a-s) :
Oui et non !
Oui, dans la mesure où c’est une société qui prétend fonder sa prospérité sur la compétition entre particuliers pour s’approprier des richesses.
Non lorsque, comme aujourd’hui, cette société se trouve dans une situation telle qu’elle est obligée de se donner des règles de comportements qui permettent de contrer une menace qui la met globalement en péril.
Oui, dans la mesure où c’est une société qui prétend fonder sa prospérité sur la compétition entre particuliers pour s’approprier des richesses.
Non lorsque, comme aujourd’hui, cette société se trouve dans une situation telle qu’elle est obligée de se donner des règles de comportements qui permettent de contrer une menace qui la met globalement en péril.
– Oui, bien
sûr, face à la diffusion de ce virus qui menace la vie de chacun, on
retrouve une sorte de réflexe de légitime défense collective, et la
société fonctionne différemment. C’est ce qu’on a vécu lors du
confinement de ce printemps, lorsque les gens applaudissaient tous les
soirs pour manifester leur solidarité avec les soignants. Les héros du
moment étaient ceux qui mettaient en jeu leur santé, leur vie même,
pour le Bien Commun. Mais c’est tout-à-fait exceptionnel !
– (a-s) :
Pourquoi exceptionnel ? Est-il si difficile de concevoir que l’individu
humain soit capable d’adopter un comportement parce qu’il le juge
finalement bien, alors même qu’il a une tendance intime, viscérale, à
le rejeter ? Sauter en parachute (ou à l’élastique) au moment où il
s’agit de se donner l’impulsion qui nous livrera à la chute dans le
vide est vécu comme totalement contraire à notre vitalité, et pourtant,
régulièrement, des individus le font. N’est-ce pas une tendance intime
de ce genre – le désir de se déplacer librement – qui a été surmontée
par à peu près tous nos concitoyens lors du confinement ? N’est-ce pas
semblablement le désir sensible de vie sociale qui doit être surmonté
par le port du masque ? N’est-on pas capable de sacrifier le bien
intime, viscéral, pour le Bien Commun ?
– C’est
vrai. Mais on le fait pourquoi là ? Pour se protéger ? Pour protéger
les autres ? Mais ne sommes-nous pas tous destinés à rencontrer le
coronavirus un jour ou l’autre ? Pour ralentir l’épidémie alors ? Mais
n’est-ce pas ralentir l’accès à l’immunité collective ? Où est le Bien
Commun là-dedans ? On nous explique qu’il est dans préservation de la
capacité de notre système national de soins à prendre en charge
l’afflux de patients victimes de l’épidémie. Mais pourquoi une telle
situation, sinon parce que l’État, malgré les alarmes répétées des
personnels soignants, a été délibérément négligent concernant les
moyens hospitaliers ? Et pourquoi l’a-t-il été sinon pour des petits
calculs à court terme de politiciens ? Devons-nous payer du prix de nos
relations sociales ces inconséquences ?
– (a-s) : Je
t’accorde que, de ce point de vue, il reste discutable de savoir si le
port obligatoire du masque va dans le sens du Bien Commun. Mais
justement, que cela soit discutable doit suffire. Parce que cela
signifie tout autant qu’il peut être bénéfique au Bien Commun. Pour le
dire autrement : il est possible que le port du masque généralisé sauve
de nombreuses vies humaines. Cela ne suffit-il pas ?
– Peut-être.
Mais je ne peux m’empêcher de considérer que sont très saines ces
résistances qu’on trouve à porter le masque ! Cela veut dire que les
gens résistent à être traités comme des moutons.
– (a-s) :
Jusqu’au moment où celui qui résiste se trouve lui-même touché par la
maladie, ou un de ses proches ! Alors là il prend en considération la
possibilité que le port du masque puisse empêcher des contaminations !
Or, une prise de position qui s’effondre dès qu’elle s’affronte à la
réalité ne peut pas être la bonne !
– Mais la
simple soumission à un pouvoir qui abuse les citoyens ne peut pas être
non plus le bon comportement !
– (a-s) : Il
y a matière à résistance aux injonctions étatiques, j’en suis
tout-à-fait d’accord. Mais ce doit être une résistance positive ;
autrement dit, une résistance qui ne saurait s’opposer à ce qui, dans
l’urgence présente, peut sauver des vies. C’est une résistance qui doit
poser des jalons pour l’avenir. Pour comprendre ce que cela veut dire,
il faut rappeler que l’opposition au port obligatoire du masque peut se
faire selon deux perspectives : une perspective humaniste et une
perspective politique.
Du point de vue humaniste, nous avons dénoncé la perte de la relation sensible au visage d’autrui. Mais lorsque nous vivons sans masque dans l’espace public, savons-nous toujours profiter de cette possibilité de se dévisager mutuellement alors qu’il est devenu si commun de détourner le regard de ceux/celles qui nous côtoient pour ne s’intéresser qu’à son smartphone ? L’obligation du port du masque qui nous est faite ne doit-elle pas nous amener à reconsidérer l’importance humaine de la prise en compte sensible du visage d’autrui – et donc de sa présence singulière – quand nous sommes dans l’espace public ?
Du point de vue politique, les errements passés et présents des pouvoirs sociaux conduisent à penser la vie sociale selon d’autres principes de gouvernance, pour qu’elle ne soit plus manipulatrice, mais respectueuse de la volonté des citoyens. Ce sont ces principes que les citoyens doivent maintenant élaborer – ce que l’on faisait quand on invoquait le « monde d’après » lors du confinement de printemps – et en fonction desquels ils pourront demander des comptes, plus tard, à ceux qui nous gouvernent actuellement.
Du point de vue humaniste, nous avons dénoncé la perte de la relation sensible au visage d’autrui. Mais lorsque nous vivons sans masque dans l’espace public, savons-nous toujours profiter de cette possibilité de se dévisager mutuellement alors qu’il est devenu si commun de détourner le regard de ceux/celles qui nous côtoient pour ne s’intéresser qu’à son smartphone ? L’obligation du port du masque qui nous est faite ne doit-elle pas nous amener à reconsidérer l’importance humaine de la prise en compte sensible du visage d’autrui – et donc de sa présence singulière – quand nous sommes dans l’espace public ?
Du point de vue politique, les errements passés et présents des pouvoirs sociaux conduisent à penser la vie sociale selon d’autres principes de gouvernance, pour qu’elle ne soit plus manipulatrice, mais respectueuse de la volonté des citoyens. Ce sont ces principes que les citoyens doivent maintenant élaborer – ce que l’on faisait quand on invoquait le « monde d’après » lors du confinement de printemps – et en fonction desquels ils pourront demander des comptes, plus tard, à ceux qui nous gouvernent actuellement.
– Je pense que tu as raison : il faut
dépasser ces polémiques douteuses pour se projeter dans une société
d’avenir humaine et durable. Mais il me semble que l’un ne va pas
totalement sans l’autre : résister aux mesures liberticides aujourd’hui
n’est-ce pas aussi préparer la société de demain ?
– (a-s) : Non, en période de crise, on est
d’abord solidaire pour éviter la catastrophe collective, on ne prépare
pas l’avenir – c‘est l’exacte signification d’un état d’urgence. Disant
cela, tu manifestes que tu n’as pas pris conscience de l’urgence. Ce
qui peut arriver si tu restes chez toi et que tu ne connais de la
pandémie que la succession de messages alarmistes qui saturent les
informations. Mais va donc voir les malades affluer dans un hôpital, et
le personnel s’activer autour de tous ceux qui ont besoin de leur
concours pour continuer à respirer. Tu sauras ce qu’état d’urgence veut
dire ! D’ailleurs te viendra peut-être la pensée que cette solidarité
dans l’urgence est d’abord le fait des personnels soignants du bas de
l’échelle hiérarchique. Ce qui avait déjà été remarqué au niveau
de l’ensemble de la société lors du confinement ; on disait alors que
« les derniers de cordée sont devenus les premiers de corvée
! ». Certes, mais le mot « corvée » est empli du dédain
du privilégié ; ils seraient bien plus justement nommés comme
« les premiers de solidarité » ! Or, c’est cela qui est
intéressant aujourd’hui : que la multiplication des faits de solidarité
qui se révèlent, venant le plus souvent des milieux les plus humbles, préparent la société de demain, mais comme
par surcroît, car c’est la sauvegarde présente du Bien Commun qui est
visée.
– J’ai l’impression que la solidarité des
plus humbles a bon dos ! Elle permet aux plus riches de continuer à
s’enrichir en se dispensant de participer aux dépenses sociales à la
mesure de leurs moyens, comme ils devraient le faire. C’est pourquoi,
cet automne, on voit revenir en France une situation critique dans les
services de réanimation des hôpitaux due à une pénurie de moyens, comme
si on ne s’était pas intéressé à tirer les leçons des situations de
« sauve-qui-peut » de la première vague – et le
« on » est du côté des classes aisées !
– (a-s) : Je suis bien d’accord. L’impératif
de solidarité ne vaut pas de la même manière pour tout le monde. Et
cela on le sait. L’histoire nous l’a enseigné. La solidarité est la
véritable force des peuples. C’est par elle qu’ils peuvent renverser
des montagnes, c’est-à-dire faire muer une société pour qu’elle
fonctionne sur d’autres principes. En face, du côté des puissants, on
n’a que la carotte et le bâton … les biens de consommation agités sous
le nez et les flash-balls ! As-tu remarqué à quel point la visée de la
propagande marchande consiste à impacter les imaginaires sociaux de
façon à détourner les individus de la solidarité ? Mais il se trouve
que l’inconséquence des élites, leur incapacité à maîtriser la
pandémie, alors même qu’elles se voient – situation extraordinaire –
vulnérables au virus comme tout le monde, font qu’elles ont besoin de
la solidarité populaire. On peut faire l’hypothèse que la répulsion de
nos dirigeants à envisager un nouveau confinement généralisé a pour
motif, peut-être pas toujours conscient, d’éviter de se retrouver dans
une configuration sociale où c’est essentiellement la solidarité des
humbles qui est mise en lumière parce que c’est elle qui fait tenir la
société. On choisit de maintenir à tout prix l’activité économique,
quitte à augmenter la charge des soins hospitaliers et la mortalité due
au virus. Comme si l’on s’accrochait à la croyance que c‘est seule la
compétition pour l’enrichissement particulier qui peut faire tenir une
société. C’est ainsi que l’on est bien plus
« quoi-qu’il-en-coûte » pour aider les entreprises que pour
aider les hôpitaux.
– Je vois bien ce que tu veux dire quand tu
mets en valeur la solidarité à propos de la pandémie de la covid-19. Et je te rejoins tout-à-fait. Mais il faut quand même se méfier. La solidarité est peut-être une
valeur ambiguë. En tous cas elle a été souvent revendiquée par des
mouvements d’extrême-droite.
– (a-s) : À cette objection il y a une
réponse toute simple, et qui permet de discriminer sûrement tout usage
nocif – c’est-à-dire qui serait germe d’injustice et de violence
sociale – d’une valeur : c’est de la mettre à l’épreuve du critère d’universalité. Il s’agit de savoir si l’on peut répondre
positivement à la question « Tout être humain peut-il faire sienne
la valeur que je promeus ? » Ainsi la solidarité populaire, si on
pense à la manière dont elle s’est affirmée au printemps dernier, avait
bien ce caractère : sa valeur était reconnue par tous. Ma thèse est
que, par nature, la solidarité populaire, la solidarité des humbles,
est universelle, elle fait partie d’une sorte de sagesse qui s’est
toujours transmise entre générations, et qui amène, par exemple, à
ouvrir sa porte à l’étranger inconnu. La solidarité populaire est tout
simplement la solidarité humaine – « humaine » signifie
qu’elle s’étend à toute l’humanité, cela ne signifie pas qu’elle vaut
contre le non humain, contre les animaux, elle peut s’étendre à la vie
animale car elle est toujours finalement positive. Au contraire, si tu
te renseignes sur les sectes politiques qui se proclament
« solidaristes », tu verras qu’elles définissent leur
solidarité essentiellement contre : antisionistes,
anticommunistes, anticapitalistes, etc. La solidarité populaire,
qui se décline dans la devise de la République française par le mot
« fraternité »[1],
est essentiellement pour : pour l’égalité des droits,
pour la liberté, pour la participation active à la vie publique, pour
l’accueil de l’exilé, etc.
– Humm … ! Il y a quand même de nombreuses
situations où la solidarité populaire s’affirme contre, par exemple
contre les fonds d’investissement qui amènent à licencier, contre les
grandes firmes ultra-pollueuses, etc.
– (a-s) : Cela est vrai. Mais, à bien
examiner les choses, ce ne sont jamais des oppositions de principe à
d’autres humains. Ce sont toujours des oppositions de circonstances.
L’opposition aux fonds d’investissement, c’est d’abord l’opposition à
ceux qui accumulent indûment des richesses en organisant et pratiquant
la compétition exacerbée, la « compétition » étant
précisément l’antonyme de la « solidarité » ; l’opposition
aux grands pollueurs est amenée par solidarité avec ceux qui souffrent
de la pollution (et qui peut inclure les animaux). Du point de vue de
la solidarité populaire, on est toujours contre parce que d’abord on
est pour.
– Ne pourrait-on pas voir de même
l’expression d’une solidarité populaire dans les refus actuels du port
du masque dans la mesure où c’est bien pour la relation
vraiment humaine – et non pas contre l’inconfort de
l’accessoire – que l’on rejette le masque ?
– (a-s) : Oui, mais le port du masque exprime
d’abord une solidarité humaine pour diminuer les chances que la
covid-19 se déclare sur soi-même et autrui, et nous mette en grande
détresse physique, voire en danger de mort. Or, il ne peut pas y avoir
deux solidarités humaines qui se contredisent. Il n’y a donc qu’une
solidarité actuelle qui vaille, c’est celle qui porte sur l’urgence de
prévenir la diffusion du virus.
– Tu es vraiment sans tolérance pour les
anti-masques ! Et pourtant il me semble qu’ils peuvent avoir des
intentions tout-à-fait louables.
– (a-s) : Oh si, je les comprends ! Je puis
très bien me placer dans la perspective du jeune aujourd’hui à l’âge en
lequel on aspire à la rencontre qui suscitera le désir d’un attachement
amoureux. Il veut sortir, et il doit mettre un masque et il ne
rencontre que des paires d’yeux orphelines de l’expressivité d’un
visage ! Je comprends, mais je n’approuve pas qu’on déclare alors son
opposition au port du masque obligatoire. On passe alors de son cas
particulier au général, et ce passage est irréfléchi.
– En somme, il faut leur expliquer qu’on les
comprend, mais qu’il faut qu’ils se décentrent de leur motif personnel
pour prendre en compte la situation de l’ensemble des autres personnes.
– (a-s) : Oui, et il y a deux raisons qui se
complètent pour convaincre :
▪ démonter les fausses certitudes sur la dangerosité et la diffusion du virus – ce que j’ai appelé les yakas ;
▪ prendre conscience des conséquences possibles d’une contamination concernant ses relations affectives avec son entourage proche.
C’est en quelque sorte les engager à dévisager la solidarité aujourd’hui.
Une valeur, c'est comme une jeune fille, il faut l'avoir dévisagée pour envisager son avenir avec elle.
▪ démonter les fausses certitudes sur la dangerosité et la diffusion du virus – ce que j’ai appelé les yakas ;
▪ prendre conscience des conséquences possibles d’une contamination concernant ses relations affectives avec son entourage proche.
C’est en quelque sorte les engager à dévisager la solidarité aujourd’hui.
Une valeur, c'est comme une jeune fille, il faut l'avoir dévisagée pour envisager son avenir avec elle.
[1] « Fraternité » dit quelque chose de plus que « solidarité » (malgré son handicap d’être genré) : se sentir solidaire de tout autre humain n’est pas un devoir, c’est la révélation d’une tendance intérieure qui a un fondement naturel.
Dernier de cordée, premier de corvée Excellent !
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