Nous sommes dans une période historique marquée par un puissant événement dont peuvent clairement témoigner les plus de quarante ans : l’avènement du monde numérique !
Je suppose qu’on emploie couramment le mot « monde » concernant ce changement pour souligner son ampleur – car il n’y a pas de caractérisation plus extensive que celle que signifie le mot « monde » n’est-ce pas ? Au moins, en parlant du « monde numérique », nous sommes sûr de ne pas sous-estimer les bouleversements de l’environnement humain opérés par les technologies liées à la numérisation de l’information (l’informatique).
Aujourd’hui, sous nos yeux, se manifestent les performances, à chaque fois plus époustouflantes, de l’intelligence artificielle (IA). Or, un tel niveau de technicisation de l’activité humaine peut être considéré comme le parachèvement, voire le couronnement, de ce nouveau monde numérique – rappelons, à ce propos, la compréhension, par l’anthropologue André Leroi-Gourhan, de l’histoire de la technique humaine : « Pour profiter au maximum de sa liberté en échappant au risque de spécialisation de ses organes, l’homme est conduit progressivement à extérioriser des facultés de plus en plus élevées. »[1]!
Nous proposons de prendre un peu de recul et d’envisager quelques repères qui pourraient nourrir une réflexion sur le sens que peut prendre cet avènement du monde numérique.
Un espace de communication et de partage illimité
Tout un chacun qui entend parler de monde numérique pense à l’individu en interaction avec son ordinateur, ou, au moins en interaction avec un écran qui s’adresse à lui au moyen d’une image numérisée. Est numérisée toute information qui est transcrite en un nombre, lequel sera écrit en base 2 – une suite de 0 et 1 – et peut alors être aisément inscrit matériellement par le changement d’état de multiples petits éléments soumis à un infime courant électrique. Comme chacun de ces appareils à sortie écran est doté d’une puissance de calcul (l’anglais computer qu’on traduit par « ordinateur », signifie littéralement calculateur), il peut traiter l’information selon les instructions d’algorithmes (eux-mêmes transcrits sous forme de nombres).
En même temps que se développait l’informatique, dans les années soixante-dix-quatre-vingt, se mettait au point des réseaux d’ordinateurs par utilisation des lignes téléphoniques. Internet, qui est apparu alors, est tout simplement l’idée d’un réseau de tous les réseaux, rendu possible, justement, par la numérisation des données à transmettre, ce qui les rend indépendantes de la diversité matérielle des réseaux (c’est le passage de l’analogique au numérique).
L’effet de cette convergence entre ordinateur et réseau universel est l'avènement d’un domaine technologique qui constitue le nœud central de tout le développement technique contemporain. L’informatique, qui fait marcher aussi bien votre ordinateur privé, votre téléphone portable, votre assurance maladie, votre automobile, votre carte bancaire, l’entreprise en laquelle vous travaillez, etc., est aussi ce qui fait fonctionner les routes de télécommunications en lesquelles transitent les informations émanant de ces différentes sources d’activité. Il a suffit de résoudre le problème technique des protocoles de transmission et d’interprétation des données pour que soit possible la circulation de l’information partout où un appareil informatisé est connecté au réseau global qu’est Internet.
Historiquement, le monde numérique tel qu’il s’est développé n’a pas été imposé d’en haut.
Extraordinairement, la forme populaire qu’a prise la technologie informatique comme une multiplicité d’ordinateurs personnels connectés en un réseau global n’était pas dans les plans d’un quelconque pouvoir technico-marchand voulant valoriser des capitaux.
Elle est née d’initiatives d’individus qui n’avaient ni capitaux, ni visée affairiste, mais le savoir, la compétence intellectuelle et surtout la curiosité d’explorer des voies techniques inédites et qu’ils jugeaient libératrices. C’est ainsi que, de naissance, Internet est un réseau de communication décentralisé. Il le reste encore sauf dans des pays totalitaires, et sauf la lutte d’influence de grands groupes marchands qui rachètent les sites populaires.
Il nous a donné une nouvelle liberté dont nos parents n’auraient même pas oser rêver – le monde entier, toute la connaissance, à portée de quelques mouvements de doigts, la communication possible avec quiconque sur la planète.
Cette liberté ouverte par l’informatique connectée est sans commune mesure avec celles qu’ont apportées d’autres techniques populaires récentes, telles le téléphone, l’automobile, la radio, la télévision, etc., lesquelles avaient pourtant, à leur heure, fasciné les populations. On pourrait même dire que la mercatocratie – le règne du pouvoir marchand – a senti le vent du boulet à la fin du siècle dernier en voyant se développer de manière accélérée, par Internet, un système de communications et d’échanges de biens court-circuitant allègrement la monnaie et les profits marchands (ce qui explique la fébrilité soudaine des investissements marchands qui a créé la bulle Internet de l’an 2000).
Depuis le temps que l’humanité se cherchait, à travers l’érection de monuments mégalithiques, de pyramides, de palais de roche taillée défiant les avanies du temps, dans les messages gravés dans la pierre, dans les transports de manuscrits à travers les continents, leur réplication/traduction à l’abri des monastères, et dans les grandes bibliothèques qui n’échappaient pas toujours à l’incendie fatal, n’aurait-elle pas enfin trouvé, en notre monde numérisé, une technologie à sa hauteur – à hauteur d’humanité ?
Mais dans quelle mesure existe-t-il encore, ce monde numérisé de la découverte des autres et du partage ? On sait que la mercatocratie étend chaque jour un peu plus son contrôle sur Internet, que quelques-uns des pionniers de ce monde numérique se comportent désormais comme les nouveaux feudataires[2] d’un territoire mondial créé par le marché ouvert sur la Toile.
Le moyen d’une société de contrôle à tendance totalitaire
Dans la mesure où il est largement pris en main par la mercatocratie, l’espace numérisé interconnecté est devenu une technique de ciblage des individus de façon à capter, affiner, un marché le moins aléatoire et donc le plus profitable possible. Cette collecte incessante, très souvent clandestine, de données sur nos intérêts personnels se retrouve dans les publicités ciblées qui accompagnent notre navigation sur Internet ou qui polluent notre messagerie.
En notre participation aux réseaux sociaux, s’exploite sans vergogne le double jeu qui s’est installé sur Internet depuis la mainmise d’intérêts de pouvoir. D’une part le désir de partage, qui sera essentiellement émotionnel, car le format de ces réseaux d’échanges a été prévu pour des messages courts en mots et riches en images à fort impact émotif. En effet, ce que veut savoir un pouvoir qui vise à contrôler les comportements, est ce à quoi chacun réagit et comment il réagit. En outre les réseaux sociaux comportent le risque d’un contrôle social plus large, par exemple s’il est consulté pour une candidature d’embauche, ou même pour alimenter un contentieux devant une juridiction.
Les moyens de maîtrise de la confidentialité qu’on y propose restent très relatifs : même si je supprime des données, quel sera leur devenir là-bas sur le serveur ?
Il y a aussi le problème du traçage d’un individu par son téléphone mobile, à la fois dans ses déplacements et dans ses communications. Il faut ajouter à cela l’externalisation croissante, sur des serveurs relevant d’intérêts privés, des activités informatiques et du stockage des données – ce qu’on appelle le « Cloud » – et qui dessaisit chacun de leur plein contrôle.
Ainsi, il faut reconnaître que la tendance majeure du développement du monde numérique ces deux dernières décennies est une tendance totalitaire. L’essentiel des évolutions ont été orientées vers un contrôle toujours plus poussé du comportement des individus, de la part surtout des grandes firmes affairistes internationalisées, mais aussi, en particulier dans les États autocratiques, de la part des pouvoirs politiques.
De ce point de vue, l’irruption de l’IA (Intelligence Artificielle) générative dans nos pratiques numériques est tout-à-fait emblématique. C’est une technologie qui, pour les firmes détentrices tout autant que socialement, coûte très cher, puisqu’elle est extrêmement gourmande en énergie. Pourtant, elle est non seulement gratuite, mais un effort de propagande omniprésent, insistant, est fait pour qu’elle soit utilisée le plus largement. Tout bêtement parce que ses promoteurs sont persuadés que son inscription dans les usages numériques courants ouvrira un marché prometteur et lucratif.
Que propose L’IA générative ? La résolution rapide, objective mais adaptée au mieux à ce qu’elle sait que vous êtes, toujours attentive, bienveillante et patiente, de tous vos problèmes. L’IA générative veut vous connaître et vous aider. Elle ne vous demande rien en échange (pour le moment) sinon quelques renseignements sur vous qui l’aidera à optimiser ses solutions.
L’IA générative a réponse à tout. Et cette réponse n’apparaît pas pouvoir être critiquable. Rappelez-vous l’enfant que vous étiez s’adressant à l’adulte qui l’accompagnait dans sa découverte du monde : « Cekoiça ? », « Pourquoi ? » Et la réponse parentale vous satisfaisait, construisant, brique à brique une monde accueillant à vos yeux.
L’IA générative s’efforce ainsi d’installer une relation régressive, de dépendance, à la connaissance, dont elle serait la grande dispensatrice, quasiment monopolistique. Hommage à George Orwell, l’IA générative n’est autre que Big Brother (voir son célèbre roman dystopique, 1984, paru en 1949), mais non pas la version Parti Unique, l’autre version que l’auteur anglais n’avait pas vu venir, la version mercatocratique !
Il est certain qu’on y gagne la réponse presqu’immédiate à toutes nos questions. Qu’est-ce qu’on y perd ? Une certaine conception, exigeante, de la liberté ? Mais la connaissance n’est -elle pas, de toute façon, une condition essentielle de la liberté ? Il faut connaître les possibles pour pouvoir choisir !
Non, ce que l’on y perd, c’est la vie !
« Toute vie est résolution de problèmes » écrivait Karl Popper[3]. Et il montrait que faire des erreurs, pour l’humain ayant atteint l’âge de raison, est indispensable pour la maîtrise de sa place dans le monde. D’ailleurs on fait des erreurs parce qu’on tâtonne. Et en tâtonnant, selon le propre investissement affectif par lequel on porte sa recherche, on ouvre des pistes de connaissance qu’on ignorait. On s’étonne, on découvre, on s’émerveille, on enrichit le monde par des connaissances que l’on ne savait pas chercher. Vivre, c’est constamment enrichir sa connaissance du monde, et cet enrichissement ne peut être qu’une aventure. L’IA générative est la négation de cette aventure. Certes, elle est utile lorsqu’on est pressé. Mais ce n’est pas le bien être de la vie humaine que d’être pressé.
Dans les deux premières décennies de son usage populaire, on « butinait » sur Internet (selon la traduction québecoise de l’anglais « browse » qui signifie originellement « brouter ») de page en page qu’on choisissait d’ouvrir. Ce qui laisse voir un rapport au temps fait de disponibilité. Tout autre est le rapport au temps qui, sous pression mercatocratique, est devenu sur Internet une injonction à réagir.
Qu’est donc devenu ce monde numérique, en lequel on ne vit pas vraiment, mais en lequel on est sans répit contraint de réagir ?
L’espace d’une réalité virtuelle qui peut s’enrichir indéfiniment
Le monde numérique n’est certes pas ce monde en lequel nous avons grandi et appris à nous situer par rapport à autrui dans le temps et dans l’espace. Il est pourtant bien réel puisqu’il peut enrichir/appauvrir certains – comme ceux qui spéculent sur les cryptomonnaies – et il peut asservir d’autres – comme l’employé de bureau qui doit gérer des masses de lettres dans la messagerie.
Il faut qualifier le monde numérique de virtuel. Le virtuel est un environnement simulé par stimulation artificielle des sens. C’est ce que réalise l’écran du terminal informatique. Mais c’est ce que réalisait déjà le téléphone, la radio, la télévision…
À chaque fois, il y a stimulation d’un (radio, téléphone) ou plusieurs sens (télévision) qui crée une réalité, simulée certes, mais qui s’impose quand même à son vécu, comme toute réalité.Ainsi le virtuel ne s’oppose pas au
réel. Ce qui s’oppose au réel, c’est le possible – ce qui peut être pensé comme non contradictoire – et l’imaginaire – la manière dont spontanément notre esprit se représente le désirable.Il est important de reconnaître que, par le développement de la technologie du numérique connecté, la réalité virtuelle prend une importance comme jamais dans le monde contemporain.
Ce qui permet toujours de reconnaître une réalité virtuelle, c’est la perte de ses paramètres spatio-temporels. Où se situe une communication téléphonique, une émission radio, un téléfilm, une page Internet, un jeu collectif en réseau ? Et la perte du paramètre spatial met du flou dans la chronologie : quand précisément parlai-je sur Internet avec mon correspondant australien ?
Ce qui distingue la réalité virtuelle produite par la technologie numérique est la capacité indéfinie de son développement. À la limite, les 5 sens peuvent être stimulés. C’est bien ce vers quoi tendent les projets de « réalité virtuelle immersive 360° » : au moyen d’un appareillage technique individuel important (casque-écran3D-sonore + capteurs aux membres pour simuler le mouvement) l’individu devrait se sentir vivre dans un autre univers entièrement créé par la technologie numérique connectée.
Au contraire, la réalité virtuelle des techniques antérieures a clairement des limites liées à son caractère analogique : l’information est véhiculée par une mise en forme analogue du flux d’ondes électromagnétiques transmetteur. Le monde spatio-temporel reste alors toujours présent et la cessation de l’interférence du virtuel à portée d’un bouton interrupteur.
Faut-il penser le monde numérique tel qu’il devient comme l’émergence d’un autre monde, alternatif, qui pourrait nous absenter du monde spatio-temporel qui nous a accueilli ?
La mise en place d’un spectacle sans fin
Le monde numérisé via Internet, une fois qu’il a été approprié populairement à la fin du siècle dernier, en regard de la prodigieuse capacité à communiquer qu’il permettait, a très vite révélé son envers : la facilité avec laquelle il rendait possible l’insincérité. Certes, on pouvait y remédier un tant soit peu en envoyant des photos, se téléphonant, se fixant des rendez-vous, en somme en dépassant les écrans…Mais à partir du moment où il a été massivement investi par ceux qui voulait en faire un nouveau marché prometteur car extensible à l’ensemble de la planète, Internet a de plus en plus été présenté comme un espace autosuffisant.
C’est pourquoi on s’est tourné vers des techniques par lesquelles on puisse se garantir quand même contre l’insincérité à l’intérieur de cet espace méconnu des législations étatiques et où les individus n’ont pas la possibilité de s’évaluer et de se reconnaître dans la rencontre physique. C’est ainsi que s’imposèrent les mots de passe, et de plus en plus sophistiqués (double, voire triple vérification d’identité, etc). On sait à quel point cela peut devenir compliqué, et à la limite impossible – pensons aux contacts à visée amoureuse, ou aux transactions bancaires.
Si bien que la familiarisation de la communication sur le Réseau a conduit chacun à s’adapter à un autre statut d’autrui. Ce n’est plus l’autre auquel j’ai toujours la possibilité de me confronter physiquement (« pour voir ce qu’il a dans le ventre » comme on dit familièrement). C’est l’autre factice, au sens où je ne peux que me confronter à la façade qu’il s’est construite et qu’il me présente, et dont je dois interpréter les signes pour savoir ce que je peux en attendre.
À la facticité d’autrui, il faut ajouter un autre caractère de plus en plus présent dans l’espace numérique : l’émotion.
Il faut comprendre que la marchandisation des interfaces web a conduit à une compétition de visibilité. Chacun, s’il veut exister et être valorisé dans cet espace doit engranger un maximum de « clics » de connexion à ses pages. Et il est admis que la méthode la plus efficace pour cela est de « faire le buzz », c’est-à-dire de diffuser un contenu qui fasse fortement réagir, donc qui soit de fort impact émotionnel.
Sommes-nous conscients que la direction de cette évolution pointe vers un espace numérisé de plus en plus spectaculaire ?
Spectacle est la facticité des personnages qui se donnent un rôle alors qu’on sait que la réalité de la personne est en coulisse, inaccessible. Spectacle que cette scène sans profondeur qu’est l’écran qui affiche le contenu. Spectacle encore que cette représentation sur l’écran destinée à émouvoir le destinataire. Spectacle enfin que la réaction attendue de l’impact du contenu sur celui qui le reçoit, dans la mesure où il est de plus en plus réduit à « J’aime »/« Je n’aime pas », en analogie au spectateur de salle qui n’intervient que par applaudissements ou sifflets.
Mais spectacle qui ne laisse pas voir la fin de la représentation. Or toute entreprise humaine a une fin …
* * *
Nous sommes conviés à consacrer toujours plus du temps de notre vie à ce monde numérisé. Nous n’avons d’ailleurs que très peu le choix, la société s’organisant pour que nous soyons de plus en plus dépendant de ce monde.
Mais, contrairement aux espoirs initiaux, le monde numérique connecté n’apparaît plus comme un prolongement du monde d’avant vers des possibilités nouvelles de communication et de partage. On pouvait alors communiquer avec le monde entier, on se pensait toujours dans l’horizon d’une rencontre de vive voix. Parce qu’une véritable rencontre humaine doit se réaliser dans un ici et maintenant. L’intérêt mercatocratique pour l’émergence d’un nouveau marché, virtuel, mais potentiellement planétaire, a fait évoluer le monde numérique vers une autonomisation qui l’a coupé de l’expérience spatio-temporelle du monde physique. C’est pourquoi le monde numérique vaut de plus en plus comme monde alternatif au monde spatio-temporel.
Pour être de plein pied avec l’évolution technologique, pour être moderne, il faut investir franchement le monde numérique, se désemcombrer des lourdeurs et lenteurs du monde spatio-temporel en quelque sorte.
Nous sommes conviés comme à déménager du monde. Mais pour quel monde ? Un monde de représentation, un monde où nous serons essentiellement un spectateur.
Sachons que cette évolution du monde numérique n’est pas une fatalité. Le monde numérique a d’abord été, jusqu’au tournant de ce siècle, une perspective d’enrichissement du monde matériel des relations humaines vivantes.
Le même problème se posait dès l’invention du téléphone. Dans quel monde discute-t-on quand on est au téléphone, puisqu’on est nulle part dans notre monde physique ? Il n’y a pas de réponse à cette question, du moins théorique. La seule réponse est pragmatique : elle se résout dans les retrouvailles physiques. C’est la bonne réponse, celle qui permet à toute réalité technique virtuelle d’enrichir ce monde qui nous a fait grandir, où l’on a appris à côtoyer l’autre, où cela a un sens de vouloir gagner sa confiance. Cette réponse est valable aussi pour le monde de la technologie numérique connectée.
Non ! Nous ne voulons ni aller sur Mars, ni subir le monde numérique tel qu’il et devenu. Nous ne déménagerons pas du monde de notre naissance. Nous persistons à penser un monde numérique en continuité avec le monde qui a fait advenir l’espèce humaine, parce que son histoire n’est pas terminée et qu’elle n’a pas fait valoir tout ce qu’elle peut.
[1]Le Geste et la Parole, t. II : La Mémoire et les Rythmes, A. Michel (1965), p. 76.
[2] Voir Yanis Varoufakis, Les nouveaux serfs de l’économie, LLL – 2024
[3] Toute vie est résolution de problèmes, Arles, Actes Sud, (1997-98), deux volumes, tr. C. Duverney.
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